Les Danses
La Salsa
C'est une musique provenant du métissage des cultures Afro-Caribéennes et du Swing des big bands Nords-Américains. C'est aussi une danse de couple rythmée et chaleureuse qui nous fait voyager dans un univers où plaisir et bonne humeur se côtoient allègrement.
A l'origine, il s'agissait du son (prononcé "sonne") cubain , provenant à son tour des musiques des esclaves africains venus de force travailler dans les champs de canne à sucre à Cuba . Leur musique était interdite et punie au point qu'il ne leur était permis de chanter que lors de certains carnavals catholiques et dans des horaires limités. La rencontre entre ces musiques, ces chants, ces sonorités provenant d'Afrique et ceux provenant d'Europe donna le "son" cubain qui s'est surtout développé dans les régions des collines.
Le nom salsa quand à lui est d'origine américaine et signifie littéralement "sauce piquante".
La Kizomba
Le Kizomba est le résultat d’une évolution. Le mot désigne à la fois un style de musique et un style de danse. Kizomba est un mot angolais qui signifie “fête” en Kimbundu, une des langues les plus répandues en Angola au sein du groupe ethnique des Bantu. L’expression angolaise Kizombadas telle qu’elle était utilisée au cours des années ’50 référait à une grande fête mais n’établissait pas, comme elle le fait actuellement, de lien avec la danse et la musique. Les danses traditionnelles nommées Semba, Kabetula, Kasukuta, Maringa, Caduque, Rebita, Cidralia, Dizanda furent à l’époque prédominantes. La plupart d’entre elles sont en première instance des danses de carnaval. Vous pouvez en découvrir un grand nombre séparément à l’occasion du „Carnaval da Victoria“, qui se déroule à Luanda, capitale de l’Angola.
La Bachata
Est à la République Dominicaine ce que le jazz est aux Etats-Unis.
Mais si elle est d’abord une musique, elle est aussi une danse et surtout un vecteur d‘émotions. Une façon, disent les Dominicains, d’exprimer leur joie,
leur peine, leur souffrance.
Rencontrés dans la péninsule de Samana, des Dominicains nous racontent l’histoire de cette danse qui rencontre un vif succès en Europe. “Il y encore beaucoup d’habitants ici qui n’aiment pas la bachata parce qu’elle était illégale en République dominicaine. Elle était considérée comme une danse vulgaire
et sensuelle qui ne pouvait pas être dansée par la haute société.
La bachata est encore stigmatisée et elle est toujours moins populaire que la danse nationale qui est le merengue. Mais elle occupe de plus en plus le terrain grâce à Romeo Santos et Juan Luis Guerra qui ont exporté la bachata dans le monde entier.