La Semba


Le Semba est une danse de couple angolaise. Cette danse latine s’est fait connaître dans les années 50 tout comme la musique semba. Dans le contexte de la danse, le mot Semba signifie que « le corps de l’homme qui entre en contact avec le corps de la femme au niveau du nombril ».
Il fut un temps ou le Semba portait le nom de « dança de roda ». A la base, le Semba était une danse individuelle dans lequel l’homme dansait devant une femme. L’homme mettait ensuite sa main sur les hanches de la femme et la ramenait vers lui afin de provoquer un choc (d’ou le nom semba) avec un mouvement brusque.
Aujourd’hui, le Semba a évolué. C’est devenu une danse de couple avec de grands pas sur un rythme rapide. Les pas peuvent être très acrobatiques. Le semba se danse en improvisation. Les mouvements sont semblables aux pas de Milonga et de la kizomba.
À Luanda (capitale de l’Angola), de nombreuses compétitions de Semba sont organisées afin de ne pas oublier la culture et de donner la possibilité aux jeunes de profiter de grands moments. Des après-midis appelées « Tarde de Semba » sont régulièrement organisées pour offrir des démonstrations de Semba et faire des concours de cette danse latine.

Le Casino

 

A la fin des années 50, les ruedas (roues) - cercles formés par les couples de danseurs de salsa cubaine- apparaissent comme une nouvelle variante dans le cha cha cha, et la population cubaine les nomma « cha cha cha en rueda ».
Elles sont dirigées par un homme connu pour son adresse dans la danse, au moyen d'un signal préalablement connu des danseurs, a la suite duquel ils effectuaient des changements de partenaire, des combinaisons de passes et d'autres figures inventées à cette fin. Parmi les figures traditionnelles on note « vuelta al hombro » (tour à l'épaule), tour de la fille autour de l'homme, et le « paseo » (promenade). C'est une époque ou le danzon faiblissant, cède la
place
au cha cha cha. Ce nouveau rythme galvanise la musique cubaine, menacée
par la montée du rock'n'roll.

 

La Rueda


de cha cha cha a constitué un apport chorégraphique enrichissant et révolutionnaire dans la danse de salon cubaine. Autour de l'année 1956 ce phénomène du cercles de couples commence à être reproduit, mais alors pour l'accompagnement d'autres styles à la mode de la musique populaire, avec un pas et un style très proche du « son », on l'appella « rueda de casino ». L'évènement s'est produit dans le Club Casino Deportivo - il s'agissait d'un
« club de Blancs », à une époque ou on distinguait à Cuba les clubs de Blancs,
de Noirs et de Métis- de La Havane, aujourd'hui Cercle Social Ouvrier Cristino Naranjo. Cette création plut à la jeunesse de l'époque et fut imitée par les danseurs dans d'autres clubs nautiques de quartier Playa, et plus tard dans d'autres sociétés de la capitale urbaine. C'est alors qu'on pouvait entendre : « allons faire la rueda comme dans le Casino », ou « allons faire la rueda du Casino », il en restera par réduction, l'appellation de « casino » par quoi on a identifié plus tard le nouveau style de danse.